Il semble y avoir une accélération du temps ces dernières années. La Résonance de la Terre ( résonance de Schumann ) qui était de 7,8 Hz depuis des milliers d'années augmente insensiblement depuis 1980, puis plus vite depuis 1997.Cette mesure est arrivée à la hauteur de 12 Hz. Ce qui fait que 24 heures de nos jours correspondent maintenant à seulement 16 heures réelles.L'activité électromagnétique des gaz de l'atmosphère terrestre dans la zone située entre la surface de la Terre et la dernière couche de l'Ionosphère, sur une épaisseur d'environ 55 km, produit une résonance découverte par le physicien allemand W.O. Schumann (entre 1952 et 1957) qui lui donna son nom. C'est cette résonance électromagnétique qui permet de calculer la fréquence ou taux vibratoire moyen de notre planète. La Résonance Schumann est considérée par les géophysiciens comme le "battement de cœur de la Terre" !
À un certain niveau, dans notre for intérieur, nous savons tous que nous vivons à une époque-charnière pour la civilisation humaine et, par extension, pour l’avenir de la planète entière. C’est l’époque de la transition vers un monde plus humain , plus sain et plus altruiste.
En effet, nous sommes de plus en plus à être conscient que l'on ne peut plus continuer dans une croissance économique illimitée et une consommation irréfléchie des matières premières. La situation actuelle n’est tout simplement pas durable sur la belle bleue. Il semble que l’humanité doive quitter de toute urgence sa «crise d’adolescence» et enfin apprendre à devenir une gardienne consciente de la Terre et de ses ressources, mais aussi apprendre à laisser aller les frontières et les séparations qui ont été érigées au seul nom de la peur à travers guerres et violences de tous genres.
Nations et cultures de tous horizons sont amenées à réaliser une famille planétaire, indépendante des différences de race, de religion ou de nationalité. Sans verser pour autant dans les dérives «newageuses », l’humanité est invitée à réapprendre le langage universel de l’entraide, de la coopération, de la solidarité, en un mot : le langage de l’amour. La collaboration entre les nations émerge déjà çà et là et commence même à remplacer certains conflits ancestraux, mettant fin à des boucles temporelles qui se sont répétées pendant des générations comme par exemple la haine ancestrale entre allemand et français. Mais il en existe d'autres comme la Shoa, la Crise économique,etc...donnant une force d’inertie colossale emmagasinée par le système actuel.L’astrophysicien et écologiste franco-canadien Hubert Reeves en donnait une image éloquente : la société actuelle est comme un camion de type «poids lourd» lancé à vive allure dans une pente verglacée ! Même si tout le monde fait tout ce qu’il faut pour freiner des 10 roues, la force d’inertie est telle que le camion ne peut que continuer, malgré lui, sa folle descente…
Le changement de regard, indispensable pour amorcer une transition mondiale, peut être décrit de multiples manières, à la fois théoriques et pratiques. Ce qui est sûr, c’est que cette nouvelle vision du monde prend peu à peu la place de l’ancienne vision scientifique et matérialiste qui a dominé la société occidentale depuis plus de 400 ans. Voici trois aspects exemplaires de cette nouvelle vision, entraînant inévitablement un changement de paradigme :
• L’univers conscient. Chaque jour, des scientifiques du monde entier découvrent et confirment que l’univers - de ses niveaux quantiques et microscopiques à ses niveaux macrocosmiques - est un processus conscient et créatif. La vision d’un univers mécanique est révolue. Chaque strate de l’écosystème universel, des particules subatomiques aux amas galactiques, possède un aspect subjectif qui révèle une conscience sous-jacente, telles que l’auto- organisation ou l’intentionnalité. Ces attributs ne peuvent pas être expliqués par des lois matérielles et les processus décrits par les sciences naturelles. Pourtant, on ne peut que constater leurs influences décisives sur les processus physiques.
• La réalité multidimensionnelle. Pour les tenants de la «théorie des cordes», l’Univers aurait 11 dimensions, alors que pour les fidèles de la nouvelle «théorie bosonique », il en faudrait 26. D’autres encore décrivent l’univers comme une pouponnière qui générerait une nouvelle dimension à chaque fois qu’un nouveau choix se présente, autant dire une infinité… Peu importe qui a raison, laissons la pensée scientifique discursive poursuivre son raisonnement et retenons simplement que la réalité est multidimensionnelle, c’est-à-dire composée de dimensions subtiles surimposées à l’univers physique que nous percevons.
• L’interconnexion sous-jacente. Bien que les objets du monde matériels et nous-mêmes semblions exister dans des corps séparés, au niveau le plus profond de nos esprits et au coeur de chaque particule composant la matière, existe un champ unifié, un continuum d’arrière-plan qui contient toute chose et unit toute chose. Il est clair que cette nouvelle image d’un univers vivant et interconnecté diffère radicalement de la vision matérialiste avec laquelle la plupart d’entre nous avons grandi. C’est un changement radical, comparable à celui qui a précédé celui de la Renaissance à l’époque médiévale. Il est donc normal de constater un énorme décalage entre les valeurs d’hier et celles intrinsèquement liées au changement de paradigme actuel.
Ces changements dans notre vision du monde et nos valeurs ne peuvent que conduire à des changements dans la façon dont nous agissons. Nous sommes déjà nombreux à changer la façon dont nous nous comportons envers nous-mêmes, les autres, nos collectivités et notre environnement en général, ainsi qu’envers l’humanité dont nous réalisons de plus en plus être une partie intégrante, selon Olivier Desurmont.
Donc, charger le monde consiste à changer notre vision des choses, renverser notre vision séculière du monde et basculer vers un changement de paradigme holistique. "Le XXIème siècle sera spirituel ou ne sera pas" disait André Malraux et le matérialisme absolu, le capitalisme absolu, une société de consommation inconsciente et écervelée ... ont montré leur limite en se fracassant sur les rochers de l'indifférence, l'intolérance, de la misère et d'une violence accrue. Où est passée cette promesse du bonheur faite par les philosophes ou idéologues?
Seul ou en groupe, intuitivement nous nous ouvrons vers plus de Réalité, vers plus de conscience et plus de rayonnement. De plus en plus d'être prennent conscience de leur place dans la Réalité, de ce qu'ils sont et accéde à un état d'Être proche de l'Eveil ou en Eveil et réalisent qu'ils sont les bâtisseurs, les architectes de ce présent qui ne les quittent plus.
Qu'est ce que l'éveil ? Comment s'éveiller? Olivier Raurich
L’ÉVEIL ?
L’Éveil, par opposition à l'état de "sommeil", caractérise des êtres en pleine conscience et par un processus de non séparation dans lequel ils ont l'expérience d'être le "TOUT".
L'état d'éveil ne s'acquiert pas.
Il n'est pas la conséquence de pratiques plus ou moins ésotériques, mystiques ou secrètes.
L’Éveil ne nécessite aucun effort ni aucun ascèse.Nul besoin de se retirer au bout du monde pour le trouver, ni de le chercher dans un livre, un parchemin ou une gravure...
Car nous sommes TOUS des êtres éveillés par essence et le sommes de toute Éternité.
Simplement des couches de pollution se sont accumulées dans notre conscience et nous ont déconnecté de ce que nous sommes réellement.
C'est comme les nuages qui obscurcissent un ciel. Même si on ne le voit pas, le soleil est là et brille inexorablement. Et il nous illumine tous sans exception. Il n'y a pas un être sur notre planète qui ne soit oublié, éclairé par son soleil intérieur quelque soit l'endroit où il se trouve, sa couleur de peau, son sexe, son âge ...
L'éveil est un état de prise de conscience pure, claire, voire radieuse, et une prise de conscience des choses telles qu'elles sont véritablement un état de vision spirituelle directe et immédiate qui voit toutes choses directement, clairement, véritablement.
C'est une vision spirituelle qui est libre de toute illusion, de toute méprise, de toute pensée erronée ou déformée, de toute imprécision, de toute obscurité, de tout conditionnement mental, de tout préjugé.
L'éveil est donc, tout d'abord, cet état de prise de conscience pure et claire, cet état de connaissance ou de vision.
Deuxièmement, et cela n'est pas moins important, on parle de l'éveil comme d'un état d'amour et de compassion intense, profond et débordant. Cet amour est parfois comparé à celui d'une mère pour son enfant unique.
Bouddha dit : « Tout comme une mère protège son fils unique même au prix de sa propre vie, ainsi devrait-on développer un esprit d'amour tout inclusif envers tous les êtres vivants ».
Troisièmement, l'éveil consiste en un état, ou une expérience, d'énergie mentale et spirituelle inépuisable. Un événement de la vie du Bouddha en est un très bon exemple. Comme vous le savez peut-être, il atteignit l'éveil à l'âge de trente-cinq ans et il continua d'enseigner et de communiquer avec les autres jusqu'à l'âge avancé de quatre-vingt ans.
"Même si je devais être conduit d'un endroit à l'autre sur une litière, si quelqu'un venait à moi, je serais toujours en mesure de répondre à ses questions, serais toujours en mesure de lui donner un enseignement. Ma vigueur intellectuelle et spirituelle n'est pas réduite, en dépit de l'affaiblissement de mon corps. » L'énergie est donc une caractéristique de l'état d'éveil.
Quelle est ma compréhension de la réalité?
1/ Je crois que ce que je vois est la réalité indéfectible en passant par des sens limités par essence.
2/ ma réalité n’est qu’en fin de compte que ma compréhension partielle d’informations électriques captés par ces sens.
3/ ce que je ne peux acquérir par l’expérience directe de mes sens prend alors la forme de croyances, préceptes, des suppositions occultes, etc… qui n’ont aucune substance et qui me rendent prisonniers dans un monde déterminé et que je subis malgré moi.
4/ ce que j’expérimente est coloré par mon mental/ego.
Jusque-là, je vois combien ma réalité est complétement subjective et est calibrée illusoirement sur un empirisme plus ou moins loin du Vrai.
Car il y a une différence entre comment je perçois le monde et comment il est en réalité.
Or, j’ai été conditionné pour croire que le monde extérieur est plus réel que mon monde intérieur.
Le matérialisme moderne prive ainsi la plupart des gens à se sentir responsable puisque si je suis malheureux, malade, triste…c’est qu’il existe une cause ou des causes extérieures à moi sur lesquels je n’ai aucune ascendance ni influence. Je suis donc une victime de ces causes et non le responsable directe de ce qui m’arrive. La faute incombe donc à autrui, aux dieux, à la malchance qui s’acharne implacablement ou au destin.
Cependant, la physique quantique affirme l’inverse, c’est-à-dire que ce qui m’arrive à l’intérieur crée ce qui se passe à l’extérieur. C’est un véritable changement de paradigme car je suis par conséquent le responsable et le pilote de ma vie.
LA NATURE DE LA RÉALITÉ ?
Toujours se souvenir
qu'un point de vue
n'est qu'une
vue à partir d'un point .
De la durée de l'illusion
Il existe un tunnel obscur dans la lumière infinie, on le nomme « Temps »
Lorsqu'un être humain entre dans ce tunnel,on appelle cela « Naître »
Lorsqu'un être humain marche dans ce tunnel, on appelle cela « Vivre »
Lorsqu'un être humain sort de ce tunnel, on appelle cela « Mourir »
Considérer que vivre se réduit à évoluer dans le tunnel obscur,
cela s'appelle « Illusion »
Percer des trous dans le tunnel obscur, cela s'appelle « Science »
Savoir que la lumière est autour du tunnel, cela s'appelle « Foi »
Voir la lumière dans le tunnel obscur, cela s'appelle « Amour »
Voir la lumière à travers le tunnel obscur, cela s'appelle « Sagesse »
Éclairer le tunnel obscur de sa propre lumière, cela s'appelle « Sainteté »
Confondre le tunnel obscur et la lumière, cela est au-delà des mots « … »
Tao Te King
PHYSIQUE QUANTIQUE ET REALITE
Empiriquement, si je donne un coup de poing dans un mur, j’ai mal et je peux conclure que l’expérience est douloureuse et donc réelle puisque je souffre. Et ça pour moi cela signifie que c’est la réalité.
Si quelqu’un décide de faire un scanner tomographique de mon cerveau à ce moment-là, elle verrait que certaines parties de ce dernier s’illumineraient. Mais ces mêmes zones réagiraient aussi si on me demandait de fermer les yeux et de m’imaginer donner ce même coup de poing sur ce même mur. Alors qui voit ? Le cerveau ? Les yeux ? Et qu’est-ce que la réalité ? C’est ce que nous voyons avec le cerveau ? Avec les yeux ? Mais sur les 400 millions de bits/s d’informations reçu par mon cerveau, seulement 2 000 millions bit/s sont effectivement traités. Le reste de cette information n’est pas traité.
Or le cerveau est connecté de telle façon que je ne « voit » que ce que je considère possible.
On raconte qu’en 1492, lorsque Christophe Colomb atteignit la côte des Caraïbes, les « indigènes » américains ne virent pas les bateaux. Ils étaient tellement différents de tout ce qu’ils avaient vu auparavant qu’ils n’étaient pas capables de les voir, même si ces bateaux mouillaient au large. La raison était que chez ces indigènes il n’y avait aucune connaissance ni aucune expérience de l’existence des Caravelles. Le chamane commence à voir des ondulations sur la mer. Puis, venant sur le front de plage, jour après jour, il réussit à les voir, informa son village que dans la mer il y avait des bateaux. Les autres le crurent et les virent aussi.Je crée donc la réalité.
Je suis une machine génératrice de réalité. Et mon cerveau, lui, ne fait pas de différence entre ce qu’il y a à l’intérieur et ce qui se passe à l’extérieur. Ainsi lorsque je regarde une personne, je ne la vois pas telle qu’elle est réellement mais comme je la perçois à partir de mon « moi » intérieur, conséquence de mes sens, de mes croyances, etc… Mais non seulement je suis un créateur de réalité mais en plus, je suis capable de l’influence.
En 1909, Thomas Young, dont Einstein poursuivra les avancées jusqu’au prix Nobel, réalisa cette expérience qui bouleversa la conception que nous avons de la réalité perçue.
L’énigme de la dualité du photon:
Pour faire simple, elle consistait à émettre un faisceau lumineux contre un écran à travers une paroi percée de deux fentes parallèles. Logiquement on aurait dû voir deux bandes lumineuses à peine floues. Mais au lieu de cela on a vu une figure d’interférences composée de bandes lumineuses et sombres en alternance.
Seulement, lorsqu’en 1961 on a poussé l’expérience en projetant la lumière photon par photon, donc particule par particule (le photon étant une particule quantique), on a découvert qu’on avait toujours le même résultat de nature ondulatoire à l’arrivée ! Autrement dit, le photon ne passait pas par une seule fente, mais par les deux à la fois ! Ce qui a conduit à conclure que la lumière se comporte à la fois comme une onde et comme une particule, mais qui a aussi posé de sérieuses questions sur le pourquoi et surtout le comment.
Physique quantique pour les nuls
Voir la quantique ? Les Mardis de l'Espace des sciences avec Julien Bobroff
Le sujet étant captivant, on a alors voulu tracer le photon pour voir comment ce petit malin faisait pour se comporter comme une onde et passer par deux trajectoires à la fois. Et c’est là qu’on a découvert que la simple présence de l’observateur changeait le résultat de l’expérience, puisqu’à partir du moment où il était observé, le photon se comportait à nouveau comme une simple particule. Il ne passait donc que par une fente et à l’arrivée on n’avait plus sur l’écran une figure d’interférences… L’attention de l’observateur avait tout simplement modifié le comportement du photon jusqu’à lui faire oublier son comportement ondulatoire !
Cette même expérience fut reprise en 1998 par des scientifiques de l’Institut Wiezmann en Israël, qui non seulement la confirmèrent, mais découvrirent aussi que « plus l’intensité d’observation est grande, plus l’influence de l’observateur sur ce qui se produit est importante ».
En 1957, le physicien et mathématicien Hugh Everett III de l’Université américaine de Princeton a conçu pour sa part une théorie des « mondes multiples » sur la base de ses travaux, selon laquelle l’attention focalisée de notre conscience crée la réalité, en ceci que l’on peut littéralement « sauter » d’une réalité à l’autre en créant un pont quantique entre possibilités existant simultanément.
Donc, bien qu’ayant dépassé les deux fentes, c’est le choix de l’observateur qui va déterminer dans le passé par quelle fente le photon a voyagé, par une ou par les deux en même temps.
Plus fort encore, selon Wheeler. « Si j’imagine qu’il y a une fonction d’onde de l’Univers, alors, peut être que ce qui a provoqué sa réduction, et la naissance de notre Univers classique à partir d’une « particule quantique » de la taille de la longueur de Planck il y a 13,7 milliards d’année, c’est justement le fait qu’il y aurait plus tard des systèmes classiques collecteurs d’informations, comme les êtres humains, et effectuant une observation sur celui-ci ! ».
La physique a donc établi depuis un demi-siècle déjà qu’un être humain pouvait juste par son attention influencer de manière extraordinaire la réalité jusqu’à en modifier sa nature. Et certains physiciens estiment à présent que les réalités sont multiples et représentent – simultanément – des mondes potentiels qu’il semble possible de choisir en conscience.
Ces découvertes auraient dû renverser bien des croyances et auraient pu conduire depuis longtemps déjà à une prise de conscience révolutionnaire quant à la manière dont se développait notre perception de la réalité, ainsi que de nos comportements.
A propos de ce phénomène, il est une conversation très connue dans le milieu de la science : Un jour, Albert Einstein demanda à son ami Niels Bohr : « Croyez-vous vraiment que la Lune n’est pas là quand personne ne regarde ? ».
Bohr répondit : « Pouvez-vous me prouver le contraire ? ».
Évidemment, c’est impossible.
Autre exemple. Où est la souffrance animale quand je ne mets pas mon focus dessus ? Elle n’existe pas ou plutôt c’est ma propre souffrance qui apparaît lorsque j’y porte mon attention. Si je vois le monde de telle ou telle façon, si je vois cette souffrance, c’est qu’il y a projection de mon monde extérieur vers mon monde extérieur. C’est donc qu’il y a une souffrance en moi.
Ainsi tant que je projette, je suis dans la séparation, dans la dualité avec la sensation d’agression permanente avec ce monde extérieur. Aussi, ce que je vois chez les autres, c’est toujours moi (interprétation, projection, conceptualisation).
Jacqueline Bousquet, décédée en 2013, docteur ès science, chercheur honoraire au CNRS, est allée bien plus loin encore. Selon cette théoricienne, tout ce qui est autour de moi sont des ondes et uniquement des ondes et à partir ce celles-ci je peux fabriquer la réalité que je veux.
Autrement dit, mon monde est ma construction mentale en fonction de ce que je suis à l’intérieur de moi. Donc, ce monde, mon monde dans lequel je vis n’a aucune réalité. C’est-à-dire que je le « rêve ». Ces créations mentales viennent de mon cerveau. Or le cerveau, selon J. Bousquet, c’est mon ego. Ce n’est pas là que se trouve notre véritable identité. D’où l’importance d’apprendre à penser différemment car nos pensées, quelles qu’elles soient, vont se « matérialiser » dans mon monde. Les bonnes comme les mauvaises. Seul un être dit « éveillé » peut les maîtriser, comprendre la forme et sortir du rêve.
Jacqueline Bousquet Au Coeur Du Vivant
Jacqueline Bousquet Au Coeur Du Vivant
Jacqueline Bousquet Juin2011
JACQUELINE BOUSQUET Science et Tradition
Les 3 niveaux de conscience, par Philippe Guillemant
Sortir du rêve pour Être. Juste ÊTRE et rien d'autre. Cela signifie Être le plus simple possible, le plus lumineux possible et le plus transcendant possible et donc le plus Vrai et efficace possible.
Ceci signifie par conséquent: 1/ l'abandon de tout ce qui est complexe et compliqué dans la vie.
C'est le fameux lâcher-prise qui consiste à renoncer à tout contrôler, à vouloir le bien de l’autre, à renoncer à prouver quoi que ce soit. C'est accepter que l’autre est l’autre et que moi-même, je suis qui je suis et non pas qui j’avais rêvé d’être.
Lâcher prise, c’est faire confiance, c’est signer un chèque en blanc sur l’avenir, sur cette vie et sur ce qui lui fait suite.Lâcher prise, c’est cesser de faire le procès de la vie qui ne nous donne pas ce que nous en attendions.
"En fait, lâcher prise, c’est commencer à être vraiment heureux, car le bonheur, c’est comme un sillage, il suit fidèlement celui qui ne le poursuit pas. Si l’on s’arrête pour le contempler, pour le saisir, il s’évanouit aussitôt.
À partir du moment où l’on peut lâcher prise, où l’on ne désire plus être heureux à tout prix, on découvre que le bonheur, c’est cette capacité de garder les mains ouvertes plutôt que de les laisser agrippées sur ce que nous croyons nous être indispensable". Rosette Poletti et Barbara Dobbs - (Petites douceurs pour le cœur, p. 25).
2/ Rayonner sa pur Lumière (Amour) afin d'élever et révéler la Lumière des autres. Cela signifie d'abord, d'être et montrer l'exemple à travers chacun de ses actes au quotidien. Cela signifie ensuite, d'être indulgent avec ceux qui arpente le chemin et être pour eux, dans la mesure du possible, un phare dans la nuit, humblement car nous sommes des aveugles parmi les aveugles.
Enfin et surtout, cela signifie d'être intègre, pur, innocent et bon dans l'exemplarité de notre existence.
3/ Se transcender signifie dépasser les limites, les siennes, celles que nous imposent les règles de l'existence dans tous les domaines possibles... aller plus loin, toujours plus loin, au-delà des horizons, des frontières … se surpasser, repousser les limites de ses connaissances, refuser le pondérable, l'impondérable et le politiquement correcte, se transformer à en être méconnaissable en bien ou en mal...
C'est changer de paradigme en pensant autrement du commun des mortels.
Jiddu Krishnamurti à dit: "Ce n'est pas un signe de bonne santé mentale d'être bien adapté à une société malade". Et Gandhi aurait pu lui répondre: "Sois le changement que tu veux voir dans le monde".
Donc, il ne faut rien attendre de l'extérieur et des autres et au contraire il est recommandé d'être l'acteur de sa propre vie et de sa propre Réalité, que nous sommes seul à vivre et à expérimenter.
Plutôt que d’attendre que d'autres prennent des décisions à ma place pour changer mon monde, je peux prendre la décision d'agir par mes seuls choix en allant dans la direction altruiste que eux ne prennent pas, pour le bien commun ou l'intérêt général.
Je pense que c'est comme cela que ça marche selon moi.
En fait, en me changeant moi, simplement en changeant certains aspects de ma vie, je participe à changer le monde. Parce que je fais partie du monde ! On est tous liés et on fait tous partie de la nature, donc quand on comprend cela, on comprend l’impact que nos actions, nos choix et nos pensées peuvent avoir sur le monde entier.
Un proverbe dit: "Surveille tes pensées, elles deviennent tes paroles. Surveille tes paroles, elles deviennent tes actes. Surveille tes actes, ils deviennent ta destinée"...
L'une de nos premières pensées doit être de s'aimer sinon comment aimer d'autres personnes ? Ce n'est pas possible.
En effet, l'essence-ciel, consiste à s'aimer inconditionnellement et authentiquement, aussi bien sur le plan spirituel que physique, quelqu'il soit.
Si on se contentait de regarder cela au premier niveau, celui de la personnalité, cela s'apparenterait à du narcissisme ou à de l'égocentrisme.
Mais lorsqu'on se situe sur le plan de l'âme, cela devient une vertue car comme on a fini de se juger, de se morfondre sur soi, on a toute l'aptitude et l'amplitude pour regarder l'autre et l'aimer tel qu'il est.... sans aucun jugement.
Il faut bien comprendre qu'à ce stade je deviens ma plus belle histoire d'Amour pour pouvoir réellement aimer autrui et lui faire ce que j' aimerai qu'il me fasse.
Là, je ne suis plus dans l'attente de quoi que se soit venant de l'extérieur de moi. Je donne... je donne... je donne et n'attends jamais rien en retour. Je suis en toute humilité et empathie.
Sinon, si je continue à ne pas aimer quelque chose chez autrui, c'est en fait quelque chose que je n'aime pas en moi, par le jeu de l'effet miroir.
ILLUMINATION
& LIBERATION
Tant qu’un aspirant n’est pas parvenu à un certain degré d’illumination, sa pratique spirituelle ne peut pas réellement commencer. Il ne comprendra ni ce travail ni ce qui est en jeu pour lui. Il demeurera simplement prisonnier d’idées fantastiques et d’imaginations sur la spiritualité provenant de son moi ordinaire et ne contenant aucune vérité.
Au mieux, ses conceptions ne représenteront qu’un ensemble de spéculations intellectuelles sur l’énigme de son être et de son existence, sans doute élaborées avec de bonnes intentions, mais qui s’avéreront sans rapport avec la réalité. Finalement, cela ne le mènera pas plus près de la réalisation de sa véritable nature et d’une compréhension correcte du sens caché de la vie et de la mort.
Bien qu’il soit absolument vrai que le chercheur doive lutter au début pour atteindre l’illumination, il est aussi extrêmement important pour lui de comprendre que, paradoxalement, il ne doit, en aucune circonstance, pratiquer ses exercices spirituels avec l’intention consciente ou inconsciente d’obtenir des résultats. Il doit faire très attention à ne pas rechercher — peut-être même inconsciemment — des phénomènes inhabituels ni attendre constamment des résultats ou projeter son imagination sur ce qu’il pense que l’illumination puisse être. De telles attitudes constituent certainement des empêchements à ses efforts qui seront continuellement colorés par les désirs et les fantaisies de son moi ordinaire qui interfère au lieu de s’écarter. Il doit apprendre, en particulier au début de sa pratique, à se concentrer sur l’objet de sa méditation pour l’amour de le faire et pour nulle autre raison.
Généralement, lorsqu’ils méditent, la majorité des gens perdent patience sans en avoir conscience et relâchent l’intensité de leur concentration à l’instant même où ils devraient plus que jamais poursuivre et plonger toujours plus profondément en eux-mêmes. Ainsi, ils ne sont jamais capables de franchir un certain seuil en leur être. Cependant, ceci ne doit pas être mal compris ; ce n’est en aucune façon une incitation à être brutal dans ses tentatives ni à utiliser la violence dans un travail aussi sacré qui, tout au contraire, réclame une approche des plus délicates et une compréhension des plus subtiles. Bien qu’il soit vrai que l’effort doive être très ferme et soutenu, en même temps, comme dit précédemment, il doit être extrêmement doux et tranquille, accompagné par l’abandon simultané de soi-même.
L’essentiel est d’arriver à expérimenter, et à reconnaître, avec une certitude absolue, une conscience sublime en soi, une conscience subtile, vaste et lumineuse que chaque être porte sans le savoir au plus profond de lui-même.
Il est important de réaliser le fait qu’il existe différents degrés d’illumination, depuis un petit changement d’état d’être et de conscience, qui peut échapper au chercheur au début de sa manifestation en lui, jusqu’à la plus haute et tellement rare expérience au cours de laquelle il reconnaît, sans doute possible, l’Ineffable qu’il porte en lui.
L’illumination peut, après un temps plus ou moins long de pratique de la méditation, se manifester parfois d’une manière très subite et au moment le plus inattendu (tout dépend des niveaux d’être et de conscience du méditant), ou lentement, par étapes, comme une subtile modification d’état d’être et de conscience, accompagnée du début d’un éveil intérieur qui, au premier abord, peut demeurer incompris de l’aspirant.
Cette modification de sa conscience et de son être, lorsqu’elle s’approfondit, l’amène à éprouver la sensation d’un grand Vide déconcertant qui, au commencement, peut lui donner l’impression erronée d’être une obscurité totale dans laquelle il va se trouver englouti. Toutefois, comme il le découvrira ultérieurement, cette vacuité n’est certainement pas le “néant” qu’il croyait être au début de sa manifestation en lui.
Ce n’est que par une pratique assidue de la méditation — à laquelle s’ajoutent divers exercices de concentration qu’il doit, malgré le refus qu’il va rencontrer en lui, consentir à effectuer dans le mouvement même de sa vie active — qu’il lui est possible d’aller au delà de lui-même et de toucher cette autre forme de conscience dont on ignore d’ordinaire l’existence, une Étendue de Conscience Immaculée par rapport à laquelle sa conscience coutumière, qu’il prenait jusqu’alors pour être la seule concevable, peut être comparée à celle d’un simple insecte ou, au mieux, à celle d’un singe !
S’il est vraiment parvenu à expérimenter en lui cette Conscience Lumineuse — qui, jusqu’alors, demeurait dans la pénombre, dissimulée par les brumes de son moi profane —, il se produira alors en son être et dans sa vie un renversement tel que tout ce qu’il considérait dans le passé comme étant si important et cher à ses yeux, et qui accaparait tout son être et toute son attention, sera désormais envisagé sous un autre éclairage et perdra du coup son emprise sur sa psyché.
Il s’avère néanmoins nécessaire de préciser qu’avant d’accéder à une telle réalisation, il peut arriver à un aspirant de toucher, durant les efforts qu’il fournit pour demeurer concentré, un avant-goût de cette autre qualité de conscience, un avant-goût qui, s’il n’est pas assez avisé, peut lui faire croire qu’il a atteint le but de sa quête — ce qui, d’ailleurs, est, pour de nombreux chercheurs, l’origine de bien des illusions et la cause d’égarements. En effet, ce n’est pas parce qu’il a pu goûter un petit changement de conscience qui l’a élevé que l’aspirant peut s’autoriser à le prendre pour un fait accompli et à s’installer sur ce qu’il pense avoir acquis.
Cette modification de sa conscience, si vitale pour lui permettre de découvrir qui il est réellement — c’est-à-dire de connaître sa Véritable Nature —, ne peut se produire en lui avant qu’au moins un certain degré d’unification ne s’opère entre son esprit, son sentiment et son corps, une trinité qui, d’ordinaire, se trouve pitoyablement désunie, chaque partie vivant dans le monde qui lui est propre et, d’une certaine manière, ignorant même l’existence des deux autres !
Afin que cette unification des trois constituants de son être puisse se réaliser, c’est précisément l’esprit du chercheur qui doit d’abord s’éveiller de sa torpeur coutumière et commencer à devenir activement présent — alors que, généralement, il n’est que passivement présent—, car ce n’est que lorsque l’esprit est devenu suffisamment éveillé et activement présent qu’il peut se relier avec le sentiment. Or, comme la plupart de ses semblables, l’aspirant vit trop dans sa tête et, par conséquent, il est coupé de son sentiment, alors qu’il en a un besoin impératif pour l’élever et le soutenir dans les efforts qu’il lui faut nécessairement exercer sur lui-même s’il espère pouvoir un jour découvrir ce qui se trouve enfoui au fond de son être, sa Nature-de-Bouddha, qui est en réalité l’Infini en lui.
Ce n’est qu’en atteignant un certain degré dans l’intensité de sa concentration qu’il peut espérer se défaire de son individualité coutumière pour pouvoir rejoindre en lui un tout autre état d’être et de conscience que celui qu’il connaît communément. Il sera alors soudainement mis face à la nécessité de consentir à ce qui lui paraît être une troublante perte de lui-même pour pouvoir se fondre dans l’Infini qui l’appelle. À cet instant crucial, où l’enjeu est tellement considérable pour lui, il peut ressentir un inexplicable refus d’accepter cette plongée en lui-même (une plongée dans ce qui lui paraît être un étrange néant inquiétant). Et même s’il est parvenu à dominer cette résistance intérieure, il découvrira qu’il ne peut rester dans ce nouvel état qui, au début, est trop fragile à maintenir. Aussi, à chaque tentative pour replonger en lui-même, il ne pourra, malgré lui, que rebondir à la surface de son être où, à sa tristesse, il se retrouvera tel — ou pratiquement tel — qu’il se connaît d’ordinaire. L’habitude et certaines de ses tendances non transformées l’appesantissent toujours ; il réalisera alors qu’il n’a pas encore gagné le droit de demeurer dans le sanctuaire de son Monarque Céleste.
En effet, pour la grande majorité des chercheurs, l’illumination (pour autant qu’ils y parviennent) ne signifie que le début de ce difficile voyage vers leur émancipation. Autrement dit, l’illumination n’est que le commencement d’une vie de travail et d’étude, car le chercheur ne doit pas oublier d’où il est parti : ses tendances non transformées ainsi que ses appétits sexuels et ses autres désirs vont encore et encore dresser leurs têtes affamées et le harceler.
Même s’il décide de se couper entièrement du monde, il s’apercevra que, tôt ou tard — à moins d’être une rare exception —, il sera contraint de sortir de sa retraite, aussi bien pour satisfaire les exigences de ses divers désirs que poussé par la nécessité de mettre son travail spirituel en pratique dans la vie active également.
Si, après avoir découvert l’aspect lumineux de son être, il n’arrive pas à susciter en lui le désir sincère de connaître aussi la face sombre de sa nature — s’imaginant peut-être qu’en vertu des expériences spirituelles élevées qu’il a connues, ce n’est plus nécessaire —, il rendra alors son émancipation très incertaine, sinon impossible.
La découverte du Sublime en lui ne signifie pas la libération immédiate de l’esclavage de sa nature inférieure. Il ne doit pas mal utiliser cette lumière divine en ne cherchant qu’à se retirer dans la félicité de son oasis céleste.
Si, sans en comprendre réellement les implications, un aspirant demeure tel qu’il est, alors, chaque fois qu’il essaiera à nouveau de toucher ces états supérieurs, ils ne seront que de courte durée et, sans qu’il en comprenne la raison, il sera sans cesse rejeté au niveau correspondant à son degré d’évolution.
S’il peut rassembler le courage intérieur nécessaire pour affronter patiemment la vérité de ce qu’il est en lui-même, et souffrir encore et encore de ses négativités ouvertes ou cachées, de son instabilité et de sa stupidité, chaque fois qu’il peut se voir tel qu’il est, une mystérieuse alchimie se produit en lui, créant les conditions justes, et probablement les seules, permettant sa transformation.
Bien qu’il puisse parfois découvrir des choses très désagréables sur lui-même, il devra prendre garde à ne pas les ruminer de façon négative, en oubliant la lumière qui brille éternellement derrière elles et grâce à laquelle elles ont été vues.